Reprise des compétitions : Un protocole sanitaire en gestation
C’était le principal objet des assises de la Commission médicale tenues le vendredi 17 juillet 2020 à l’immeuble siège de la FECAFOOT à Tsinga.
Convoquée à la demande du Président de la FECAFOOT Seidou Mbombo Njoya suite à l’adoption par le Comité exécutif de l’avant-projet du chronogramme des compétitions 2020-201, la Commission médicale, six heures durant, a planché sur l’élaboration d’un protocole sanitaire en vue de la reprise des compétitions au Cameroun.
Pour ce faire, ses membres ont tenu compte des restrictions et mesures barrières édictées par le gouvernement tout en s’appuyant sur les recommandations de la CAF et de la FIFA.
De l’avis de son président, le Dr. Jean Marc Ngalle Mbonjo, en plus de ces recommandations et autres mesures, la Commission a également observé ce qui se fait dans les pays où les championnats ont repris.
«Dans les pays qui ont repris les championnats, a-t ’-il indiqué, les matches se déroulent à huis-clos, il n’y a pas de staff énorme autour des équipes, les joueurs doivent respecter une certaine discipline pour ne pas s’embrasser, se taper dans les mains et tous ceux qui sont en dehors du stade doivent respecter les mesures barrières ; port du masque, distanciation physique…Il y a une batterie de précautions à prendre pendant les entraînements et dans la vie quotidienne de chaque joueur. Tout cela a été revisité et, en fonction de notre milieu, de nos habitudes ici, nous avons proposé quelque chose.»
Le Dr. Jean Marc Ngalle Mbonjo, a par la suite précisé que dans l’élaboration du protocole définitif, les médecins des clubs et les médecins référents seront plus largement associés avant de conclure : « L’’implémentation de toutes les mesures prises au niveau centrale sera faite en périphérie. Et si la périphérie n’est pas associée dès la conception, il peut avoir des incompréhensions. Donc, il sera indispensable de travailler avec les médecins qui sont sur le terrain. »
Le protocole sanitaire qui sortira des travaux de la Commission devra être validé par le ministère de la Santé avant son entrée en vigueur.