Brésil 2019 : Deuxième échec pour le Lons U17

 

Après 45 minutes de résistance acharnée, la muraille vert, rouge et jaune se fissure et finie par céder. Avec un Manfred Ekoi blessé qui flanche, les Argentins en profitent pour revenir à la marque par Alexis Flores à la 58 minutes de jeu.

Tout avait pourtant bien commencé pour les jeunes Lions qui trouvent rapidement le chemin des filets après seulement 13 minutes de jeu sur une tête de François Bere à la suite d’un corner. Mais la blessure du gardien de but Manfred Ekoi, peu avant la pause, va fragiliser la résistance des Camerounais puis l’annihiler complètement après l’égalisation d’Alexis Flores.

L’entrée de Bruno Mbeubap à la place de Ekoi ne va pas arranger les affaires des protégés de Thomas Libiih puis qu’à la 63ème minute de jeu, une sortie ratée du portier offre à Juan Pablo l’occasion de marquer un second but en faveur des jeunes Argentins. Une action de contre conclue par un but de Matias Gody dans les toutes dernières minutes de jeu va mettre fin aux espoirs des Camerounais d’arracher au moins le point du match nul.
Malgré cette défaite, les camerounais conservent tout de même une chance, bien mince certes, de passer au second tour. Pour la saisir, il faudra battre l’Espagne dimanche prochain à Brasilia. Une équipe d’Espagne qui s’est offerte un large succès jeudi à Vitoria face au Tadjikistan 5 buts à un.

Déclarations d’après match
Ismaïla Seidou : milieu de couloir du Cameroun
«Avant le début de la compétition, nous avions pour ambition de passer le premier tour et après de voir la suite. Nous sommes très déçus par ce début de compétition. Le plus important c’est de garder la tête haute pour la suite de la compétition. Nous devons faire honneur au pays en gagnant ce troisième match et voir la suite de la compétition. »

L’entraîneur Thomas Libiih
« Je pense que ce n’est pas toujours évident. On perd deux matches, deux matches sur lesquels on avait un tout petit peu le contrôle. Pour moi, c’est normal, les gamins jouaient quand même contre des équipes d’un certain niveau dont les joueurs sont dans des grands clubs contrairement aux nôtres. Il y a un problème de rythme, par moment on peut tenir et à d’autres moments on a une baisse de régime. On a appris et on continue à apprendre. Ce n’est jamais facile. Nous sommes tous passé par là. Nos enfants étaient non seulement très unis mais même sur le plan technico-tactique, nous n’avons pas péché. Mais, je pense que tout se détermine par de petits détails par exemple, on n’est pas toujours concentré pendant toute la rencontre. Les exigences du haut niveau sont énormes. »